La conque marine était principalement utilisée par les mélanésiens et les polynésiens.
Les sons émis en faisant vibrer ses lèvres dans ce coquillage peuvent être entendus très loin et favorisant la communication d’un îlot à l’autre, d’une embarcation vers le rivage ...
Il faut créer un orifice à la pointe de la coquille, en polir les bords pour créer une sorte de d’embouchure.
Parfois on perce et on rajoute une embouchure en bois.
La hauteur de la note de base émise est relative à la taille du coquillage, et l’on peut baisser le son en insérant la main dans l’orifice naturel.
L’utilisation sonore de coquillages se retrouve dans d’autre parties du Monde, notamment au Tibet et en Amérique du sud.
En modifiant, la vitesse de l’air et la tension des lèvres, on peut parvenir à faire sonner quelques sons harmoniques plus aigus.
Steve Turre, célèbre tromboniste de jazz, a été l’un des premiers (dans les années 1980) à utiliser des conques de diverses tailles à des fins musicales.
Bonjour,
lors d’un récent voyage au Japon, j’ai découvert que la conque marine était également utilisée dans le cadre de cérémonies religieuses shintoïstes. Cordialement,
G. Fischer